Jean Claude Guillebaud évoque dans son dernier livre, le commencement d’un monde qui se construit dans le rapprochement des civilisations.
Si les cultures se rejoignent les modes d’expression tentent eux aussi de construire ensemble : on pourrait dire que le mouvement allié à l’image a pu créer le cinéma, des écrivains ont participé à des livres avec textes et photographies, des peintres, des acteurs des arts plastiques utilisent les mots comme des matériaux, la bande dessinée fait coexister dans son scénario dessins et récits…La création s’essaye aux passerelles entre univers.
Pour autant je retiens de notre première expérience « Lettres de sable » qu’il n’est pas simple d’associer deux techniques d’expression. Trouver un point de rencontre, les faire interagir…cela a fait naître beaucoup de questionnements et par instants on se disait que peut être c’était une impossible rencontre ces photographies et ces écrits…
Il était peut être temps dans Marguerite au 100 talents de donner plus de place à la photographie, notamment dans son lien à l’écriture, et de s’interroger sur ce matériau lorsqu’il se veut support de création.