Ce que notre livre vous donne à offrir en signe

Bonjour,

Vous êtes passé à la librairie et vous avez reçu l'enveloppe-livre.

Cet espace vous est dédié pour laisser un mot, une lettre, une émotion, tout ce que notre livre aura pu faire naître chez vous comme envie de partager: parole, signe, retour .......

Le site étant géré bénévolement, nous vous avons donné la possibilité de poster en invité sans procédure d'enregistrement et de connexion préalable afin de faciliter votre geste et de ne pas l'alourdir de procédures d'inscription préalable que vous pourriez estimer comme rébarbatives.

Merci de venir à nous.

Il vous suffit de cliquer sur répondre.

A l'ombre de l'Aulne de Corse et bercée par le murmure, le clapotis de l'eau et le bruissement des feuillages, voici mon signe :

Essai philosophique et psychologique. Valeurs à méditer et a transmettre aux générations futures. Recueil très agréable à lire et à voir. Très bien présenté ; photos magnifiques. L'ensemble apporte le calme et la sérénité.
A garder à portée de main, à lire sans modération.

a adorée

Très beau voyage intérieur. C'est comme un tableau, une peinture guidée par la liberté des mots, des gestes passés, présents et avenir.
Des photos magnifiques qui se marient superbement avec l'écriture.
Très bel ensemble et surtout une belle idée de concept.

Bon voilà, c'est fait. J'en ai pris plein la gueule. Je viens de faire mon tour du monde intérieur, un voyage en dedans. Là où toi seul peut aller. Merci.

J’étais en vacances une petite semaine chez moi au village et même là bas, je guettais des signes …… Avec cette impatience vissée en moi. L'enveloppe-livre, Lettres de sable, est parfois partie avec un petit mot d’accompagnement pour ceux qui sont loin de Bastia, ou pour d’autres dont on se sent du même pas…
Aujourd’hui j’ai reçu deux signes, un ce matin, l’autre ce soir…..
Ils ont choisi d’écrire à la main. Ils ont choisi de communiquer autrement que sur le petit cahier ou les supports numériques qui leur étaient proposés. Ils ont choisi leur support à eux: celui qui les représente le plus dans leur vérité, leurs convictions.
Cela ne pouvait pas tenir sur ce site. Et je me dis aussi que peut être ils ne souhaitent pas avoir leur nom sur internet.
En même temps nous voulons vous faire partager ce projet depuis ses prémices jusqu’à ce premier voyage de Lettres de sable. Alors comment faire ?

J’ai décidé dès lors d’écrire ce petit post pour témoigner de ces deux signes, en espérant ne pas les trahir, si c'est le cas, il leur suffit de me le signaler:

- ce matin FP nous a fait parvenir une carte avec une photo de son voyage et un petit mot au dos :
« «Bravo pour tout ce travail, ce livre, ce timbre !…Je peux comprendre ce que c’est. Bonne route et bon vent ! »
- ce soir FM, qu’affectueusement j’appelle tonton, m’a remis un signe, comme un trésor de ce que la pudeur n’aurait jamais pu offrir. Il m’a confié une première partie de son manuscrit que depuis tant d’années il portait dans sa mémoire de ce qui n’est pas encore écrit mais déjà tellement là. Pour ne rien vous cacher j’attends avec impatience la nuit. Que la ville s’endorme et qu’il ne reste plus que moi, les pierres des maisons et ce manuscrit. Ce soir je voudrais le lire.

Lettres de sables offre plein de petits bonheurs d'écriture et de pensée. C'est un mélange de poésie et de quelque chose d'autre...
A la lecture de ce livre j'ai ressenti comme un pessimisme maîtrisé et un espoir inassouvi...
Il y est aussi beaucoup question du vent et ça m'a beaucoup plu.
Continuez à écrire !

Lettres de sables m'a semblé mystérieux et poétique. Une certaine mélancolie s'en dégage et il laisse une grande place à l'imagination de chacun...

Ce matin au courrier un autre signe d’un livre prêté, au bout du rouleau de Joseph Conrad, L’Imaginaire Gallimard.
Dans la notice, on trouve que cet ouvrage « traite de thèmes conradiens bien connus : la découverte du mal, d’autant plus insidieux qu’il ne se définit pas par rapport à une réalité immuable ; la solitude de l’être muré dans son propre système de pensée, cherchant vainement à établir une relation authentique avec autrui ; l’importance capitale de l’écriture, qui crèe la seule véritable réalité. »
Merci Annie

Vous êtes une intellectuelle et je ne sais pas si je peux arriver à vous suivre là où vous nous emmenez mais ce que je sais c'est que j'aimerais avoir votre capacité de dire tous ces mots, d'aborder toutes ces facettes où transpirent la sincérité et l'affection. Vous avez un pouvoir d'imagination incroyable, je ne sais pas comment à partir d'une simple pierre vous pouvez écrire et créer tout ça. Arrêtez tout, ne faites que cela, écrivez ! Vous êtes une romancière, écrivez !

Les marguerites reçoivent des lettres....

Bonjour,
J’ai refermé la dernière page de « Lettres de sable ».
Je vous livre, sur ce papier blanc, quelques modestes réflexions inhérentes à cette lecture, qui, au fil des pages, m’a déroutée.
J’y ai trouvé de jolies tournures de phrases, mais comme le contenu est triste, mélancolique.
J’ai l’impression, encore une fois, toute personnelle, que l’auteur n’est pas heureux.
J’ai relevé, bien souvent, les mots de vide, finitude ; le mot espérance en semble bien absent.
Deux fois j’ai lu le mot « bonheur » lorsqu’il est question du vol des martinets, et là encore, ils volent dans un ciel vide ; toujours ce leitmotiv de vide, mais la vie – pour moi, et malgré les épreuves,- n’est pas vide pour qui veut la remplir.
Il est terrible, ce paragraphe, qui se termine « j’ai trouvé un mur » il me semble qu’il nous conduit au néant. Faites une brèche dans le mur, le jour, vous y verrez un rayon de soleil, et la nuit, un rayon de lune.
Quant aux photos, elles sont une symphonie de gris, de noir, d’un peu de blanc. Elles sont remplies de pensées funèbres !
Ceci dit, ou écrit plus exactement, j’ai été contente de découvrir ces textes bien écrits, mais qui font surgir des pensées sans aucune joie.
Telles sont mes petites réflexions ordinaires…
A vous, de loin, une étrangère amicale.

Très chère madame,

Votre lettre m’est parvenue après un petit voyage entre la librairie Terra Nova et la boîte aux lettres de notre association …que j’avais un peu désertée…elle a pris un peu de pluie heureusement protégée par son enveloppe et le petit mot qui l’accompagnait.
Ainsi j’ai pu vous lire avec tout le bonheur que peut nous offrir, au fur et à mesure de ses rencontres, le petit livret qui s’intitule Lettres de sable.
Je suis désolée si notre enveloppe-livre vous a donné un peu de tristesse et de mélancolie, …
Mais c’était le but…

Voyez vous, un jour je participais à une aventure collective où l’on s’essayait à dire que peut être, là où nous vivons, on pourrait essayer de regarder autrement ce qui nous entoure pour y voir la lumière et pas seulement l’ombre, pour y voir l’espoir dans ce que l’on pourrait créer dans notre quotidien…..et je travaillais à faire naître cet espoir, à le concrétiser…Ainsi dans ce travail je me tenais dans une réunion et j’avais la parole. Et j’ai dit, avec toute la conviction qui m’habite, j’aime la vie.
Jamais, aussitôt, et par la suite encore bien dès fois, je n’ai reçu autant de haine et de violence à cette phrase prononcée, à ce que j’étais.

Alors je me suis dit que, vraiment, il ne fallait pas seulement dire, il fallait écrire mais en se protégeant un peu.

Le je est souvent tabou, en tout cas de ce côté ci de la mer, l’individu dans son identité individuelle a du mal à être reconnu. L’identité collective est peut être trop présente et sa mémoire empreinte de trop de pesanteurs.

Alors le « je » devait être présent. Comme une revendication. Surtout si le « je » est au féminin.
Ensuite, il fallait s’interroger sur cette réaction si violente à la vie. Se dire comment peut-on en arriver là ? Alors on a essayé de faire ce chemin du pire. En partant de ce qui aurait pu être une rondeur du bonheur pour finir sur une fatalité implacable.
Peut être parce qu’une certaine conscience s’est perdue…à ne plus peut être capable de réagir de dire non au pire.

Alors on a écrit, faites nous un signe. Comme cette vieille dame qui dans sa maison faisait vivre les gestes de savoir recevoir et donner. Non comme un du ou une dette, non comme une valeur marchande mais comme une reconnaissance de l’autre dans ce qu’il peut apporter d’humanité. Notamment en laissant à sa porte son négatif pour ne donner que la parole, celle du partage, celle de la conscience, celle qui aide l’autre à grandir autant qu’à soi même.

Ainsi vous avez fait ce chemin là. De dire non à la mort et de dire oui à la vie. Vous avez fait ces mots de dire non à la tristesse. « Oui » au beau des mots mais « Non » à leur mur. Ainsi vous avez fait ce geste que l’on espérait tant, ce sursaut de conscience.

Et en cela vous n’êtes certainement pas l’étrangère mais celle que l’on attendait. Celle de notre maison sans mur, celle de la rondeur du bonheur qui existe non comme un tout absolu et inaccessible mais par petits fragments aussi beaux qu’ils sont petits et éphémères. Et je ne sais combien d’entre vous rentreront ainsi dans cette maison là, lecteurs un peu perdus de Lettres de sable.
Oui on aime la vie dans tous ces petits quotidiens d’un gravier froissé par le pas de ceux que l’on aime, par la simplicité d’un ciel d’été, par une petite brise qui vous emporte le cœur, par le sourire d’un inconnu, ….par ce cadeau d’une lettre….On aime la vie par tout ce que la vie donne à respirer, sentir, aimer, entendre …comme votre révolte si douce et si polie. Quel bonheur de l’avoir reçue.
Je me permets de vous embrasser très chère madame.
En espérant ne pas avoir abusé de votre bonne volonté.
Sylvie.

Il y a urgence à vous dire combien vos lettres de sable m’émeuvent. J’aborde la page 33, je suis déjà à l’intérieur de moi. La Corse est pour moi l’harmonie de deux loin, la Grèce et la Provence, et je la vis comme une renaissance; c’est ce qui m’a permis d’entrer dans votre maison d’écriture sans porte et sans fenêtre. Et j’en suis bouleversé…
Les photos sont à ce même niveau de supplément d’âme, on ne peut partager son âme mais les suppléments d’âmes, eux, voyagent bien.
Merci de votre don aussi important aujourd’hui que mon aptitude à le recevoir.
Bien à vous.

Comme c'est amusant de prêter ainsi le fruit de sa plume et de ses pensées.
J'ai beaucoup aimé surtout les mots et les photos.

Guerline un soir a déposé un petit mot, tout petit,..et qui va faire plaisir à nos marguerites

" Vous devez être poète".

Merci Guerline